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Les Lieux disparus d' Archigny : de M à R
du 14/11/2020
par Michel MARASSE
 Histoire et Patrimoine d' Archigny - 170 articles  

Histoire

Machine (la)

Habitation cne de Chenevelles. Rédet p. 241.
Mais elle apparaît sur les recensements d’Archigny de 1891 à 1901.
La Machine est actuellement située sur la commune de Chenevelles.
Des recherches supplémentaires sont en cours.

 

Maugeant

Hameau et bois - Malgaudus villa in vicaria Ingrande, v. 950 (cart. De St Cyprien, p. 147) – In villa que dicitur Mallogante in vicaria Ygrandinse, 960 (ch. De St Hilaire, t. 1, p 33) – Maalgannum, Maalgenti villa, 908-1031, cart. De St Cyprien, p 170 et 171) – Malgam villa super fluvium Alsoni, v. 1020 (ibid p. 166) – Maalgam, v 1030 (ibid p. 167) – Maujant, 1293 (ch. De St Hilaire, t 1, p 352) – Maugent, 1429 (seign. de Monthoiron, 1).Rédet p. 256.
Le 14 août 1650 a été inhumé le corps de feu Mathurin Souchau ( ?) âgé de 92 ans, en son vivant journalier demeurant au village de Maugeant. Registres paroissiaux d’Archigny, 1648-1671, vue 21. Le 6 de juin 1652 a été inhumé à Fressineau Jean Clertet, vivant laboureur, demeurant à Maugean de cette paroisse d’Archigny. Registres paroissiaux d’Archigny, 1648-1671, vue 25.
Ce hameau a été distrait de la commune d’Archigny le 9 août 1833 et se trouve maintenant sur la commune de Monthoiron.

 

Mauvinière (la)

Ferme, cne d’Archigny. Mentionnée en 1709 (seigneurie de Chitré). Rédet p. 257.
Figure sur la carte de Cassini.
Mouvance des Lusignan (1602) – le sieur de la Mauvinière, vassal d’Avrigny, était appelé à la dissipation de l’oie ; - la Mauvinière sans désignation d’hommage. Lalanne T I, p. 338.
Du 6 de juin 1648 a été inhumé au cimetière d’Archigny le corps de Martin Moreau âgé d’environ 29 ans demeurant de son vivant au village de la Mauvinière près Trinibot [Trainebot]. Registres paroissiaux d’Archigny, 1648-1671, vue 17.
Le 21 octobre 1810, Sylvain Morisset déclarait la naissance de son fils Charles en présence de Charles Dubois demeurant à la Mauvinière.
La Mauvinière figure sur le cadastre napoléonien de 1810, section B2 de Trainebot.
Le recensement de la population la montre habitée de 1836 à 1876.
Actuellement ruinée.

 

Ruine La Mauvinière Mars 2014    ©  Dominique Antigny

 

Mars 2014  © Dominique Antigny

Chêne poussé sur les ruines de la Mauvinière, mars 2014 © Dominique Antigny

 

Moindeneau

Habitation, cne d’Archigny ; - 1779 (rôle des tailles). Rédet p. 267.
Le 7 de novembre 1653 a été inhumé à Bonnes le nommé Barré du vivant demeurant à Moindeneau au logis du cloutier son beaufrère. - Ledit jour 19 de mars 1654 a été inhumé le corps de Jean Grosdenier vivant demeurant au village de Moindeneau […] – Le 27 mars 1654 a été inhumé le corps de Charles Grosdenier fils de Grosdenier cloutier du village de Moindeneau.Registres paroissiaux d’Archigny, 1648-1671, vues 28-29.
Figure sur la carte de Cassini : Mondeniau.
Figure sur le cadastre napoléonien de 1810, section Q1 de la Guérivière.
Recensée habitée de 1836 à 1901. D’après un témoignage habitée jusque dans les années trente.
Le 19 décembre 1908, Lucien Beaupoux, habitant Moindeneau, déclarait la naissance de sa fille.
Etait située entre la Venaudrie et la Bugendrie.
Actuellement ruinée.
Des recherches supplémentaires sont en cours.

Les ruines de Moindeneau se réduisent à un tas de pierres, mars 2014 © Françoise Glain

 

Naillés (les)

Maison détruite, près les Michalières, cne d’Archigny – Hostel de Nailhé ; - du Brueilh de Nailhé, 1429 ; fresche de Michalière et Naillé, 1712 (seign. de Montoiron, 1). Rédet p. 289.
Comptait 5 feux en 1700, Debien p. 260 et Martin p. 159.
Ne figure pas sur la carte de Cassini.
Ne figure pas sur le cadastre napoléonien de 1810.
On trouve le  gué de Naillé près les Michalières sur le cadastre napoléonien de 1810.
Le Gué de Naillé existe toujours, remanié époque contemporaine, en très mauvais état.

 

Le gué de Naillé d’époque contemporaine, en très mauvais état, mars 2014 © Dominique Antigny

 

Normandon ou Normandeau

Commune de Chénevelles et Archigny. – On donne ce nom à des ruines éparses sur la rive droite de l’Auzon de Chénevelles, à partir de la Bouffonerie, Cne d’Archigny, jusque près le bourg de Chénevelles, sur une étendue de 6 kilomètres. Ces ruines, qu’on appelle dans le pays la ville de Normandon, ou aussi de la Roche-Normandon, sont surtout nombreuses et apparentes près la Marzelle, située à une égale distance entre ces deux points. Un titre de 1748 (cure d’Archigny) mentionne La Roche Normandon, métairie en la paroisse d’Archigny, qu’on dit être le lieu appelé aujourd’hui la Bouffonnerie. Rédet p. 293.
Mentionné par E. Martin p. 159.
Un acte d’inhumation de l’enfant de Jean Boufron, datant du neuvième jour de juin 1650, mentionne demeurant au village de la Roche Normandon. Registres paroissiaux d’Archigny 1648-1671 vue 21.
Le onzième jour d’octobre 1662 a été enterré un nommé Jean Boufron le vieux demeurant à la Roche Normandau – Le 25e jour de février 1663 a été enterré un enfant nommé Antoine Boufron vivant demeurant à la Roche Normandou. Registres paroissiaux d’Archigny 1648-1671 vue 41-42.
Ne figure pas sur la carte de Cassini.
Ne figure pas sur le cadastre napoléonien de 1810.
Avons-nous affaire à un village détruit par les Nortmanni, les Normands, lors des invasions de 857 ou 865 ? Ou à un village fondé par un nommé Normand ?
Des recherches supplémentaires sont en cours.

 

Places (les)

Ferme de la commune d’Archigny. Rédet p. 317.
Figure sur la carte de Cassini.
Figure sur le cadastre napoléonien de 1810, section E2 de Vangueil, près la Talbardière.
Le 2 juillet 1650 a été inhumé à Archigny le corps de François fils de Joan Suire demeurant à la métairie des Places dépendant de la Talbardière. Registres paroissiaux d’Archigny, 1648-1671, vue 21.
Le 15 novembre 1908 une promesse de mariage était passée entre Athanase Hérissé et Jeanne Aubourg domiciliée aux Places.

L’actuel propriétaire nous informe que les Places ont été habitées jusqu'en 1952, puis détruites, les frais de rénovation ne se justifiaient pas, s'agissant d'un écart desservi par un mauvais chemin. Seul reste le puits.

Quelques pierres et le vieux puits des Places, mars 2014 © Dominique Antigny

 

Pierrotterie (la)

Ferme, cne d’Archigny. Rédet p. 313.
Ne figure pas sur la carte de Cassini.
Ne figure pas sur le cadastre napoléonien de 1810.
Recensée habitée de 1836 à 1901. Un témoignage l’indique ruinée vers 1930.
Se trouvait près du lieu-dit le Rochereau.
Des recherches supplémentaires sont en cours.

 

Pont-Garnault

Habitations situées près la Feue sur le cadastre napoléonien de 1810.
Le ruisseau de Badard a sa course au Marchais-Durand, cne de Chenevelles, et se réunit près Pont-Garnault, cne d’Archigny, à l’Auzon de Chenevelles. Il est appelé ruisseau du Vau en 1631 (duché de Châtellerault, 5). Rédet p. 16.
L’habitation ne figure pas sur la carte de Cassini.
Figure sur le cadastre napoléonien de 1810, section F1 de Vangueil.
Elle est recensée comme habitée jusqu’en 1866.
Le pont homonyme subsiste.

 

Ragoterie (la)

Ferme, cne d’Archigny. – La Ragottrie, 1779 (rôle des tailles). Rédet p. 344.
Figure sur la carte de Cassini.
Figure sur le cadastre napoléonien de 1810 section F1 de Marsugeau, près la Feue).
Elle est recensée habitée de 1851 à 1896. 

 

Râperie (la)

Ce village était sur la commune de Bonneuil-Matours et se trouve actuellement sur celle d’Archigny.
Le 9 mars 1656 a été inhumé [à Archigny] feu Galopin fils de Galopin cordonnier du village de la Raperie paroisse de Bonilmathours. Registres paroissiaux d’Archigny, 1648-1671, vue 31. 

 

Richelieu

Lieu détruit, Cne d’Archigny ; - 1578 (seign. de Montoiron, 1). – Ancien fief relevant de la baronnie de Montoiron. – Ce lieu, aujourd’hui inconnu, était situé vers Rijoux et la Rabauderie. Rédet p. 352, Debien p. 260 et Martin p. 159.
Mouvance de la châtellenie de Monthoiron (familles de Turpin/Pérusse des Cars), La dîme de Richelieu, hommage plein, 5 sous aux aides. Lalanne T1 p. 425.
Ne figure ni sur la carte de Cassini ni sur le cadastre napoléonien de 1810.




Françoise Glain

 

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